Le 28 décembre 1956, l'architecte M. Lys présente le projet de la future église. Sa forme ovoïdale, ses lignes, l'absence de piliers intérieurs, tout cela étonne et provoque de nombreuses critiques. Ce projet est cependant accepté et adopté par l'évêché et la commission d'Art Sacré. La hauteur de l’église est de 6 mètres à l'entrée, descend à 4,50 m et remonte à 10 mètres au-dessus du chœur, dans la partie la plus étroite.
La réalisation de l’église catholique du Christ-Roi fait suite à l’urbanisation de la frange ouest de la commune de Bischheim, débutée au lendemain de la Seconde Guerre mondiale afin de pallier la crise du logement liée aux destructions par faits de guerre. Plusieurs ensembles de logements cheminots ou sociaux sont ensuite édifiés dans ce secteur, dont la vaste cité des Écrivains (Charles-Gustave Stoskopf urbaniste et architecte, 1959-1967, 1205 logements sociaux).
Épargnée par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale jusqu’en décembre 1944, l’église Saint-Laurent de Sausheim (Haut-Rhin) subit un incendie dévastateur entre le 26 et 27 janvier 1945, dont ne subsistent que le clocher et le chœur. La reconstruction, menée par René Rotter (1907 – 1972) et Daniel Girardet (1918 – 2020) en 1951, voit l’édification d’une nouvelle nef. Les choix constructifs font largement référence aux lieux de culte en béton édifiés par les frères Auguste et Gustave Perret.
Le sanatorium Lalance, destiné à des activités de prévention contre la tuberculose chez les enfants, est construit par l’architecte Paul Friesé à la demande d’Auguste Lalance, industriel philanthrope. Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les travaux d’agrandissements permettent de développer la capacité d’accueil de l’établissement. Il devient en 1956 la propriété définitive de la Caisse Régionale d’Assurance Maladie de Strasbourg (CRAMS), qui le transforme pour maintenir son activité.
L’usine Jourdan s’inscrit dans l’histoire de la ville qui a une longue tradition artisanale et industrielle.
L’architecture, singulière, de la piscine Tournesol s’inscrit dans l’histoire du programme des « 1000 piscines ». Dans les années 1970, 183 piscines Tournesol furent construites en France, dont celles de Valence dans la Drôme, de Privas et Beauchastel en Ardèche. De ces trois équipements, seul celui de Beauchastel est encore en activité. À Valence, la piscine Tournesol construite en 1975, dans la ZUP de Valence-le-Haut, quartier de Fontbarlettes, à l’orée du parc Jean Perdrix et de la campagne. Fermée depuis 2017, elle est destinée à être démolie.
Construite par l'architecte lillois Jean-Pierre Secq entre 1968 et 1970, la serre équatoriale est située dans le jardin des plantes de Lille. Elle est constituée par un socle en béton armé reposant sur trois piliers, et d'une charpente métallique revêtue de polyglass. Sa conception s'inscrit dans les recherches de l'art cinétique de l'époque, et son expression formelle repose sur l'assemblage de volumes aux géométries complexes. Sa configuration est ainsi peu commune pour le programme d’une serre.
Construit en 1970, le refuge des Evettes a pour origine la politique de renouvellement des équipements d’altitude engagée par le Club Alpin français (CAF).
Cette copropriété a été construite entre 1963 et 1966 sous l'impulsion de Joël Poilpré. Elle est constituée de 8 corps de bâtiments pour un total de 28 appartements, disposés sous la forme de plots. Elle est implantée dans un parc valonné et arboré, lui conférant une valeur paysagère certaine.
Lauréats du concours lancé en 1957, Jean Willerval et Marcel Spender mènent le chantier du nouveau palais de justice de Lille entre 1962 et 1969.